Matériel : randonneuse, en quoi je roule

Publié le par Brenta

Matériel : En quoi, je roule…
 
L’objet du présent article à pour objectif une présentation du vélo avec lequel je roule.
 
Un skieur de fond utilise des skis de fond, un skieur alpin utilise des skis… Un coureur cycliste utilise un vélo de course, un randonneur utilise une randonneuse. Cette évidence sportive n’est pas une idée concrète. La pluralité de la pratique du cyclotourisme ne rend pas l’usage d’une randonneuse nécessaire tous les jours dans la vie d’un cycliste randonnant.
 
Randonneuse : définition

On peut faire un tour de vélo avec à peu près tout et n’importe quoi. Un biclou avec des pneus crevés peut faire l’affaire, mais bien sûr on n’ira pas loin. Pour crapahuter dans la gadoue un vélo de cyclo-cross ou un vtt pour gambader dans la forêt seront des instruments plaisant pour les amateurs de balnéothérapie et le célèbre bain de boue si bon pour la peau. L’apprenti coursier qui rêve du Tour de France imagine sa monture à l’image de son champion favori. Aujourd’hui, son destrier est tout carbone ; du cadre au guidon jusqu’à la selle pour les plus sadomasochistes.
Un randonneur devrait utiliser un vélo en rapport avec son ambition principale rouler loin longtemps. Autrement dit, un outil adapter dans sa définition technique pour voyager avec le nécessaire d’un cycliste au long cours. Une randonneuse doit pouvoir transporter le matériel nécessaire au cycliste tel que l’alimentation, la cartographie, l’outillage de réparation…
Pour faire simple, le vélo doit pouvoir avoir un porte-bagages, un instrument d’éclairage fiable et un rendement efficace sur le long terme. Cette évidence n’en est pas une dans une grande surface du sport aujourd’hui. On trouve soit un vélo de course soit un vélo de ville ou vtc. Il faut choisir la performance ou le côté pratique. Une randonneuse c’est un peu les deux à la fois. Je peux aller acheter une baguette de pain au coin de la rue ou monter le Tourmalet sans grandes difficultés.

Définition technique : rien de superflu !

Le vélo est un plaisir, il me semble ridicule ou pour le moins contradictoire de parler de douleur ou de difficulté. Personne ne nous force encore à pédaler, nous sommes consentant pour faire l’effort. La force musculaire est centrale dans le moteur du vélo ou bien ce n’est plus un vélo mais une moto. Cette force est naturelle chez l’Homme, l’usage peut être plus ou moins fatiguant. Pour aller du frigo au canapé et appuyer sur la télécommande de son poste de télévision, le sédentaire en danger utilise la force musculaire sans difficulté. Le cyclorandonneur doit ménager son usage rien d’inutile dans la pédalée comme dans le matériel qui doit prendre avec lui. Les éléments naturels fournissent des aspérités sources de difficultés sans que le vélo en rajoute. La côte est suffisamment dure pourquoi rajouter un filet de dix kilos de pomme de terre en plus dans les sacoches.
Le vélo du randonneur doit être le plus performant possible tant sur le plan cycle que le plan voyage. C’est pourquoi, j’utilise un vélo en acier. Le poids de l’acier est pondéré par sa souplesse dans les ascensions en montagne. Ma randonneuse a un triple plateau pour s’adapter aux reliefs de notre beau pays, des Landes à la Savoie. Elle possède un éclairage moderne avec moyeu dynamo, j’aime la sensation du vélo de nuit. Une expérience magique à recommander. De plus, cela évite un stress toujours néfaste. Je roule avec des pneus Michelin à tringles souples de taille minimaliste. Le rendement est excellent sans qu’ils ne m’interdisent de transporter mon matériel. Pourquoi se priver de l’efficacité si elle se conjugue avec les nécessités du cycliste au long cours.

Fiche technique : pour les connaisseurs

·        Cadre : Colombus life acier,
·        Cadreur : Cyfac, via Jolly Cycles – Bouticycle toulousain
·        Transmissions : Campagnolo triple
·        Freins : Shimano entraxe 57 mn,
·        Luminaire : moyeu dynamo, phare Busch&Muller, piles à l’arrière
·        Roue : jante Mavic, rayonnage artisanal croisé à 4
·        Porte-bagages : Berthoud à l’avant, Tubus ou Topeak à l’arrière
·        Selle : à la convenance du fessier de l’utilisateur
La Randonneuse : en action

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Publié dans Matériel

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Z
<br /> je preconise evec des ergopowers campa ou shima des Tektro route chape longue si le cadre est prévu pour et si l'on veut aller au-delà du 700x23 ,de toutes façons les freins courses traditionnels<br /> n'acceptent pas au delà du 700x25 et le cadre doit etre prévu pour ;autre solution ,un cadre cyclocross actuel ou ancien selon vos moyens ,pas plus lourd ,aussi beau et freins qu'on veut et pneus<br /> itou , vive le confort et mon futur velo couché en montage !!!!!!!<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Pour une randonneuse légère avec garde-boue, difficile de trouver et choisir... les cantilever (bcp de modèles!) semblent être les moins efficaces, les v-brake (besoin d'une poulie si levier type<br /> ergopower de campagnolo) freinent-ils avec cet adaptateur? Ou les machoires de 57 mm - vous semblez non satisfait...<br /> <br /> <br />
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Z
<br /> en fait rien ne vaut un freinage moderne ,course ,v-brakes ou disque ,les modèles anciens font ce qu'ils peuvent malheureusement .cette reflexion fait suite à l'essai te toutes sortes de freins<br /> anciens .<br /> <br /> <br />
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M
<br /> les freins avec hauteur de machoire 57 mm vibrent-ils? Sont-ils efficaces?<br /> <br /> <br />
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Z
<br /> actuellement le vitus est repassé en 700x23?confortable malgrè les pneus fins ,le cyclocross en acier léger d'artisant est en 700x28 et enfin un nouveau venu;un demi course MBK en 700x35 que j'ai<br /> peu eu l'occassion d'essayer moyenne distance pour cause de chute et fracture du bassin et m...........A +<br /> <br /> <br />
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